Le Syndicat FFMKR13 : Parce que défendre une profession doit se faire en préservant notre modèle de sécurité sociale et en favorisant l’accès aux soins pour tous
Depuis sa création, le Syndicat FFMKR13 a toujours œuvré à la défense de la masso-kinésithérapie et des masseurs-kinésithérapeutes en s’attachant à la même philosophie, la même ligne de conduite : Préserver et améliorer notre système de sécurité sociale et contribuer à faire de propositions visant à faciliter l’accès aux soins de qualité.
Dans cette logique, en 2014, le Syndicat FFMKR13 a souhaité élaborer et proposer aux pouvoirs publics ainsi qu’au directeur de l’UNCAM, un projet de régulation démographique, voire même de pilotage de la démographie qui ferait intervenir l’ensemble des acteurs du système de santé : Ministère, UNCAM, Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes, ARS, Syndicats et URPS.
Ce projet a été écarté par le directeur de l’UNCAM, probablement parce que mal compris.
Nous continuons de vous présenter l’équipe du Syndicat FFMKR13 qui se veut force de proposition autour d’un même leitmotiv : « l’esprit de corps ».
Aujourd’hui, nous vous présentons le père de ce projet ambitieux (dont nous restons persuadés qu’il a toute sa place pour améliorer notre système de sécurité sociale) :
Clément CATANESE, Trésorier.
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Clément CATANESE
Masseur-kinésithérapeute diplômé d'état (IFMK Marseille 2013)
Licence sciences de la Réadaptation (faculté de médecine Marseille 2013)
Formation en thérapie manuelle (ISTM Avignon 2014)
D.U. kinésithérapie du sport (faculté de médecine Sophia Antipolis 2015)
Adhérent de deux sociétés savantes : Société française de rééducation de l'épaule (SFRE) et société française de rééducation de la main (SFRM GEMMSOR)
Adhérent FFMKR depuis 2013 et membre du CA FMMKR13 depuis 2014 (secrétaire adjoint, puis trésorier)
Membre titulaire de la Commission Paritaire Départementale (CPD - article 6.3.3 de l'avenant n°5 à la convention nationale)
La motivation d'adhérer à des organismes professionnels résulte de gros changements ayant eu lieu dans notre profession. Ressentant de multiples attaques à l’égard de celle-ci, être acteur pour l'avenir devint un de mes objectifs.
La profession libérale que nous exerçons a été frappée de plein fouet par la suppression de liberté d'installation* et je n'ai pu que me rendre à l'évidence de l'injustice du nouveau mode d'installation mis en place.
Empêcher les nouveaux diplômés de s'installer dans la région où ils vivent, où ils travaillent et où ils y ont fait leur études demeure une aberration.
Freiner le développement d'une patientèle en empêchant le recrutement d'un nouveau professionnel au sein du cabinet, incitant les remplaçants à s'installer en assistanat rapidement sous peur de ne pas pouvoir le faire plus tard fut une agression directe de notre mode d'exercice libéral.
Ajoutant à tout cela, la règle du remplacement du "un pour un" dans un bassin de vie qualifié de surdoté.
Ce dispositif est injuste, peu réfléchi à la pratique de notre profession et n'apporte aucune solution aux déserts médicaux. Il est une grave atteinte à notre profession. Limiter l'installation alors même que sont, chaque année, diplômés en France, des milliers de kinésithérapeutes, sans compter le nombre important de praticiens arrivant de toute l'Europe est une aberration.
Face à cette problématique, j'ai réalisé avec l'aide de Nicolas DURAND et Robert TRAVERSA une proposition de régulation démographique innovante et ambitieuse, afin que chaque nouveau diplômé, chaque praticien résidant dans une région et diplômé dans celle-ci puisse garder un maximum de liberté d'installation tout en favorisant l'harmonisation des praticiens sur le territoire. Ce dispositif que pouvez trouver sur le site FFMKR13 a tout simplement été refusé par le directeur de l’UNCAM et par les pouvoirs publics.
Malgré cela je ne me décourage pas et continue mon engagement. Je reste persuadé que des personnes de pouvoir et pourvues de bon sens prendront le temps d'étudier cette proposition qui est juste, équitable et permet de satisfaire aux enjeux de santé publique actuels, aux impératifs d’accès aux soins pour tous, tout en tenant compte des contraintes économiques de l’Assurance Maladie.
Passionné par ma profession, auteur d'une publication en 2015 sur l'influence de la kinésithérapie sur les performances sportives du nageur, engagé dans de nombreuses formations pour prodiguer les meilleurs soins possibles, je suis tout simplement un kinésithérapeute comme nombre d'entre vous et souhaite que notre profession évolue qualitativement.
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