Il y a quelques semaines, nous vous alertions sur le risque possible d’une déréglementation de notre profession via les instances européennes. L’intervention de la FFMKR auprès du gouvernement français avait permis de faire sortir la masso-kinésithérapie des éventuelles professions concernées. Tout du moins sur la liste donnée par le Ministre français.
La Cour des comptes a mis en ligne, mardi 15 juillet 2014, un rapport sur les relations conventionnelles entre l’assurance maladie et les professions libérales de santé demandé par la Commission des Affaires Sociales du Sénat en application de l’article LO 132-3-1 du code des juridictions financières.
Le 21 mai dernier, la FFMKR vous alertait sur le risque d’une déréglementation de certaines professions dont les masseurs-kinésithérapeutes suite à une proposition de la Commission européenne aux motifs que cela encouragerait la mobilité professionnelle au sein de l’Union européenne, stimulerait la compétitivité nationale et permettrait d’offrir au consommateur un choix plus large à un meilleur prix, cette proposition est inacceptable.
Il est avéré que l’on retrouve trace du massage plus de deux milles ans avant notre ère ; on sait de même que nos lointains ancêtres capables de peindre Lascaux se servaient déjà de leurs mains pour soigner.
L’historique du massage n’est plus à faire, pas plus que la réalité de ses effets physiologiques, thérapeutiques et bien sûr, subjectifs. Qu’il soit circulatoire, myorelaxant, réflexe, chinois, sportif, des fascias, lymphatique…. La liste serait trop longue ; les gardiens de son exercice l’ont toujours protégé, amélioré, respecté.
Les kinésithérapeutes sont aujourd’hui les héritiers et seuls détenteurs légaux du massage, de part leur formation ils sont qualifiés pour l’exercer qu’il soit médical ou autre. Des générations de masseurs-kinésithérapeutes ont contribué peu à peu à sa progression dans tous les domaines possibles.
Les écoles dites de massage, plus ou moins fiables, et qui fleurissent un peu partout, même si elles sont dirigées par des confrères ne peuvent s’adresser qu’aux kinésithérapeutes et à eux seuls. Il existe suffisamment de publications pour que les adeptes du massage familial y trouvent largement leur compte.Il n’est pas de médecine douce, il y a présence ou absence de résultat, c’est tout ; des manœuvres mal exécutées, non indiquées seront préjudiciables à celui qui les reçoit.
Nous exerçons le massage quotidiennement dans le respect et la noblesse auxquels il a droit ; car loin d’être une simple technique, il est notre Art, notre Métier, notre plus puissant « Outil » le garant de nos fiers lendemains, ne l’oublions jamais !